lundi 29 novembre 2010

Dailymotion propose une forme de télévision de rattrapage

Un article qui a apparu dans "Offre Média" du 26/11/2010 et qui présent l'étude concernant l'acceptation des pubs par les téléspectateurs lors de la catch-up.

Article:


L'étude Reload (ViVaki)/NPA Conseil présentée lors de la conférence Hyper TV révèle que 29% des utilisateurs de catch-up TV se disent fortement dérangés pas la publicité en pré-roll (avant le programme), 37% se disent un peu dérangés et 31% ne sont pas dérangés. Ce qui fait dire à Philippe Nouchi, directeur des études médias de Reload (groupe VivaKi) : «l'utilisateur accepte le principe de gratuité contre de la pub».
En revanche, c'est nettement moins vrai pour le mid-roll (publicité pendant le programme) : 64% sont fortement dérangés.
Selon Sebastien Danet, président de ZenithOptimedia : «la catch up est un complément de quantité, en nombre de contacts, de modernité en terme d'expérience publicitaire et d'interactivité, et de qualité dans un environnement programme en accord avec l'ADN des marques de l'annonceur».
La catch up TV touche déjà 55% des internautes de 15 à 59 ans, avec autant d'hommes que de femmes. 60% des catch-uppers ont moins de 35 ans. 45% sont des utilisateurs réguliers. L'étude montre que les chaînes leaders mettent à disposition plus de la moitié des programmes en catch-up, sur TF1.fr (51% des programmes de TF1), sur M6 Replay (61% de M6) et sur pluzz.fr qui diffuse 68% et 48% des programmes de France 2 et de France 3. Ces taux grimpent si l'on considèrent la tranche horaire 18h-minuit : 83% (TF1), 91% (M6), 76% (France 2) et 79% (France 3).
77% des recherches de programmes en rattrapage se font directement sur le site de l'éditeur. 84% des catch-uppers ont le réflexe d'aller visionner une émission lorsqu'ils l'ont manquée à la TV.
Le top des genres de programmes regardés régulièrement est nettement dominé par les séries américaines (45%) devant les magazines (26%) et les séries françaises (17%).
Autre enseignement : pour 46% des interviewés, le délai de 7 jours est trop court pour la mise à disposition des programmes en rattrapage.
L'étude a été réalisée entre le 31 août et le 10 septembre, auprès de 1069 internautes de 15-59 ans, ayant un usage régulier ou occasionnel de la catch-up TV.